mercredi 28 février 2018

Les portes de la gloire (kīrtimukha)

Prasat Kok Po A, Angkor, Siemreap, Cambodge, IXème s.
Porte de la Gloire "phytomorphe" à la Giuseppe Arcimboldo. Le mot "mukha" dans kīrtimukha signifie à la fois porte et face. Deux flots (sens et sensibilité, selon DKR...) lui passent par les bras pour être dévorés par la Porte de la Gloire, qui serait aussi le Temps (Kāla)

Giuseppe Arcimboldo, portrait phytomorphe
Les fruits, emblématiques du caractère éphémère et périssable des choses.

Saturne/Kronos (le Temps) dévorant ses enfants, Goya
  Chez Kāla, Kronos et Saturne, passer dans sa bouche est passer par la porte... de la Gloire.

La porte d'Orcus dans les jardins de Bomarzo, Italie, xvie siècle
Orcus/Horkos peut à la fois désigner un dieu (Pluton, Dis Pater), ou les démons des Enfers.

Eglise de San Petronio à Bologne
L'Enfer selon Coppo di Marcovaldo (Florence, 1225 - 1276)

La porte de l'Enfer chez Dante (1265-1321)
"Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance"
La Porte de l'Enfer de William Blake (1757-1827)
La Porte de l'Enfer de Rodin (1840-1917)
Des sentiers menant à la Gloire (Kubrick)

Porte de la Gloire phytomorphe, servant d'entrée dans le monde (Marie-Noëlle Pécarrère)
L'origine du monde, Gustave Courbet (1866)

Voir aussi mon billet "Le puits de l'oubli"













     

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